Mol-Liège

à pied - te voet

(via GR 564 - GR5)

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Les "difficultés"


Outre quelques erreurs ou changements de balisage du GR (dès le début), qui nous ont fait perdre parfois pas mal de temps et marcher des km en supplément, le plus difficile a été sans aucun doute l'entretien de nos supports principaux de marche: les pieds. C'est écrit dans tous les bouquins et sur tous les sites parlant de marche ou de pèlerinage; mais il n'y a rien à faire il faut faire son expérience soi-même.

C'est surtout Françoise qui a souffert....: elle a réussi à avoir des cloches (à cause de chaussettes mal tirées) sous les talons ! Essayez un peu de marcher avec des cloches sous les talons. Ces difficultés ont commencé dès le mardi soir pour aller en empirant jusqu'au vendredi où enfin la "solution" est apparue...

Mais voyons tout cela en images... Attention ! âmes sensibles s'abstenir.

Un seul baton (Bourdon)... tout va encore (presque) bien!

Quoique...

Et ce soir là, malgré tout,
on n'a pas résisté à téléphoner au B&B

Mais les km s'accumulent et la taille des cloches aussi !

On quitte déjà notre logeuse,... ancienne pédicure !

Premier arrêt "sérieux" de soin des pieds (les Compeed® vont servir)

L'avance avec deux bâtons: là çà fait vraiment mal !

Attention, à partir d'ici çà va devenir "hard"...

Un brave habitant de Lanaken a pitié de Françoise,
pliée sur ses deux bâtons, et nous conduit (3-4 km)
jusqu'au B&B  de Kesselt (le long du Canal Albert)

Enfin nous y voilà; maintenant va
commencer la chirurgie

 

Il y a en fait deux "écoles" pour le soin des cloches aux pieds: l'école perceuse, et la non-perceuse. Chacune ayant les meilleurs arguments pour justifier leur méthode. J'étais, au départ, plutôt de la non-perceuse, alors que Françoise était des perceuses...
C'est ici que je dois bien avouer que j'ai changé de religion. Le percement (découpe) complet de la peau de la cloche (avec vidange du liquide qui s'y était implanté) a vraiment soulagé Françoise, qui a pu marcher encore un jour et demi après cela.

La cloche sous son "Compeed®"

D'abord décoller le Compeed®: tout un art !

Et puis l'acte de chirurgie: il faut ouvrir
la peau dure du talon et vider cette cloche!

Ne vous en faites pas, le canif a été "stérilisé"

Ca y est la peau est ouverte, on peut
voir à l'intérieur et bien vider la cloche.

Face à ces tracas, une seule solution:
la prière...!

C'est bien ici que le miracle s'est passé....


Une dernière vue sur la table d'opération, et l'ensemble
des potions et fioles utilisées...

Le matin, avant le départ, on arrange un système D (basé
sur la feutrine donnée par notre Pédicure) pour éviter de
porter tout le poids sur les cloches...

Et on est repartis, plein d'entrain
(remarquez: de nouveau un seul bâton; tout va bien !)

Le chemin sera un peu long ce jour là (balisage peu évident)
mais ce sera surtout le souffle qui manquera.

Et nous voila au dernier soir de notre périple...

Tout est toujours sous contrôle (et sous Compeed®)

Le Compeed® est bien replacé; on est prêt pour les derniers km

 
Un dernier adieu à nos hôtes d'un soir...  

En final, on sait ce qu'il faut faire et ce qu'il faut éviter...
En route donc pour la marche de plus longue haleine
le "
Pelgrimspad"
(le sentier du pélerin, en français)

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